Synopsis Fin 2021, le cinéaste Serge Giguère a obtenu la plus haute distinction accordée à un cinéaste au Québec. Profitons de cette occasion pour partir à la redécouverte d'une oeuvre généreuse, balisée par le souci de portrait (Oscar Thiffault), la prise en compte sans délai des enjeux sociaux actuels (Depuis que le monde est monde ; À force de rêves) et une attention précise, minutieuse accordée à ce que l'on appelle le «réel». Nous présenterons plusieurs nouvelles copies restaurées par nos soins, en présence du cinéaste. (source : Cinémathèque québécoise)
Oscar Thiffault (1987, 56 min)
Rythmes sautillants, refrains accrocheurs, mélodies imagées, les chansons d’Oscar Thiffault sont un croisement entre le country et le folklore québécois. Cet homme à la fois modeste et allumé est plus qu’un chanteur. C’est un conteur, témoin de son époque. Le documentaire de Serge Giguère, appuyé d’extraits d’archives, raconte la vie de ce personnage important dans notre patrimoine folklorique. À 75 ans, le chanteur se prête au jeu du cinéaste qui le met en scène. Pour le film, il accepte de retourner au vrai Rapide Blanc, au nord de La Tuque, endroit qui a inspiré les paroles d’une de ses chansons, une chronique sociale sur la solitude des bûcherons et les femmes qui les désennuient.
Le roi du drum (1992, 54 min)
Héros populaire de l'Est de Montréal, être passionné, entier et naïf, Guy Nadon, c'est le rythme incarné. Un batteur de jazz qui frappe sur tout ce qui fait du bruit. Un roi de l'improvisation musicale, mais aussi un roi de l’improvisation tout court, tenant parfois des propos à la limite du surréalisme. Un « patenteux » qui fabrique ses propres batteries, et construit son propre univers lorsqu'il se retrouve derrière un drum. Un univers débridé, à l'image du Montréal des années 50, celui des clubs de nuits de Montréal, celui de l'âge d'or du jazz au Québec. (Productions du Rapide-Blanc) / Avant toute chose, une fresque débridée sur une passion. En filigrane, le portrait disloqué, social et historique d'un p'tit gars de l'est de Montréal, Guy Nadon, qui, de "tapocheur de canices" devient un phénomène unique de la batterie. Au-delà du phénomène, la poésie du personnage. (Annuaire du cinéma québécois 1991)
7$ (+frais) - Gratuit pour les 17 ans et moins - Cartes annuelles VIP disponibles sur place 50-60$