Synopsis Discussion après la projection avec le journaliste indépendant Martin Forgues.
Rien dans l’immeuble criblé de balles — ils se comptent par centaines au centre de Kaboul — ne laisse filtrer la stupéfiante histoire qui s’est déroulée entre les murs d’Afghan Film.
C’est en ces lieux qu’une bande de cinéastes passionnés n’hésitant pas à travailler derrière les lignes ennemies a donné naissance à un cinéma national progressiste dans l’une des sociétés les plus sous-développées de la planète.
Au fil d’un épisode digne d’un roman d’espionnage, un réseau clandestin de cinéphiles ayant établi ses quartiers à l’intérieur de l’immeuble a conspiré en vue de protéger ce précieux héritage des fanatiques iconoclastes, ceux-là mêmes qui ont détruit les bouddhas géants de Bamiyan.
Le réalisateur canadien d’origine afghane Ariel Nasr met au jour de nouveaux éléments pour le moins étonnants de cette histoire. Opérant sa magie, il juxtapose les témoignages saisissants des initiés — « le maître d’œuvre » Latif Ahmadi, Siddiq Barmak et d’autres participants de premier plan — aux images récemment restaurées des formidables archives d’Afghan Film pour ressusciter le passé.
Émerveillé par le pouvoir fragile et mystérieux du cinéma, Ariel Nasr façonne le récit visuellement passionnant et tout à fait singulier de l’Afghanistan moderne.
7.00 $ (prix unique)