Synopsis
Les derniers vilains, c’est l’histoire fantastique et parfois loufoque des lutteurs de la famille Vachon telle que veut bien se la rappeler son unique survivant : Paul « the Butcher » Vachon. Les récits du vieil homme sont mis en parallèle avec son présent inusité, alors qu’à 80 ans, avec sa femme Dee, il vagabonde toujours de foire en festival pour vendre les livres qu’il a écrits et faire revivre l’époque fabuleuse où lui et son grand frère « Mad Dog » étaient rois et maîtres de l’arène.
Film et exposition
À l’occasion de la présentation de ce documentaire sur la célèbre famille Vachon et l’univers de la lutte au Québec à l’époque de la Lutte Grand Prix, Paraloeil s’associe avec la Maison de la culture du Pic Champlain pour présenter une exposition des illustrations de Marc Tellier qui ont été créées pour le film, en guise de complément à la projection.
Date du vernissage à venir. Détails sur culturebic.org.
THOMAS RINFRET
Athlète émérite en ski alpin, freeskiing et wakeboard, c'est en 2002 que Thomas Rinfret fait le saut vers la production cinématographique. C'est sous Pléhouse film, compagnie qu'il a cofondée en 2001, que Thomas s'initie à la production et à la réalisation. Avec l'aide ses associés, il réalise sept courts et moyens métrages qu'il distribue à travers le monde. Ses montages musicaux d'images à couper le souffle se distinguent alors par leur humanité et leur authenticité.
En 2008, Thomas complète une formation au sein du programme Documentaire à l'INIS où il se voit décerner la bourse d'excellence Louise-Spickler reconnaissant le talent et l'atteinte d'un haut niveau d'accomplissement professionnel et personnel. Par la suite, il continue de naviguer avec aisance dans l'univers sportif comme en témoigne ses percutants épisodes de la série Ma vie après le sport (Télé-Québec).
Cinéaste aux multiples talents, Thomas collabore étroitement à la scénarisation et au montage de ses films. Excellent cadreur, il n'hésite pas à sortir sa caméra au besoin. Dans son dernier documentaire, Ma foi (Télé-Québec), il monte sa caméra sur son casque de ski lui permettant de se filmer lui-même. Cette quête documentaire plus personnelle lui vaut trois nominations aux prix Gémeaux.
Le cinéaste est tout aussi à l'aise dans le monde musical. Il se voit confier la réalisation d'un film relatant l'histoire de la célèbre famille de lutteurs Vachon suite à sa collaboration à la série L'espace d'une chanson. C'est avec la recherchiste et scénariste Annick Charlebois, rencontrée alors, que Thomas entreprend son premier long métrage documentaire, Les derniers vilains.