Synopsis
Chef d’oeuvre muet du cinéma d’avant-garde russe, à la fois documentaire et expérimental, célébré pour son approche éclatée et son montage musical. Le film est présenté avec la participation de musiciens improvisateurs sous la direction de Robert Bastien.
La petite ville d’Odessa s’éveille. Un jour comme les autres s’annonce. « L’homme à la caméra » sillonne la ville, son appareil à l’épaule. Il en saisit le rythme et, à travers lui, celui des vies qu’il croise. Sans parole ni sous-titre, sans acteur ni décor, le film est d'une grande richesse formelle et le montage y joue un rôle central. Film fondateur du Kino-Glaz (ciné-oeil), L'Homme à la caméra est une démonstration, visant à prouver que le cinéma, quand il s'éloigne du récit, est le seul à pouvoir rendre compte de la réalité.