Synopsis
RIDM 2019 | COMPÉTITION INTERNATIONALE LONGS MÉTRAGES
À peine sortie de l’adolescence, Ada est allée chez un jeune homme qu’elle connaît. Elle ne s’est pas défendue, tout s’est passé très vite, mais le traumatisme, lui, demeure. Sans frapper aborde avec pudeur et justesse la question délicate et intime du viol. Dans son dispositif d’abord : Alexe Poukine commence par multiplier les voix en faisant interpréter le récit d’Ada par différentes personnes. Cette appropriation crée un espace de parole et de confidence, où d’autres récits bouleversants émergent. En explorant la diversité des expériences et des points de vue, la cinéaste s’interroge, sans didactisme moralisateur, sur les préjugés qui existent encore, tout en démontrant avec force qu’il n’y a aucune hiérarchisation ni aucun relativisme possible quant au viol.