Synopsis « L'amour à la plage » offre un portrait intimiste de quatre hommes et femmes de 70 ans qui vivent des débuts amoureux. Ces snowbirds québécois migrent chaque hiver pour la Floride en quête de soleil, de chaleur et de compagnie. Derrière leur quête d'amour se cache un désir de profiter de cette deuxième - et ultime - jeunesse qui vient avec la retraite.
Par Jean-Baptiste Hervé (voir.ca)
C’est sur les airs de Je sais de Michel Louvain que s’ouvre L’amour à la plage. Voilà une chanson en adéquation avec ce documentaire qui traite de la vie amoureuse immédiate des derniers snowbirds de Fort Lauderdale. Un premier film qui réussit à prendre le pouls de cette génération en voie de disparition.
«La première fois de ma vie que je me suis rendu en Floride, c’est pour faire la recherche sur ce film», nous confie le Brésilien d’origine Lessandro Sócrates, l’un des deux réalisateurs de ce documentaire. «Mise à part Montréal, je ne connaissais pas le Québec et ses habitants. J’ai essayé de voir comment je pourrais me reconnaître dans leurs vies et dans leurs propos.»
En compagnie de Judith Plamondon, Sócrates a démarré ce projet en effectuant un appel de candidatures sur Facebook. Des centaines de personnes ont répondu à ce projet de film. L’idée de départ était de faire un film sur la retraite et l’adaptation qui doit suivre.
«On a réalisé que ce moment marquait un tournant dans la plupart des relations de cette génération de baby-boomers», nous explique Judith Plamondon. «Ceux qui étaient en couple se tapaient sur les nerfs et ceux qui étaient célibataires avaient plus de temps pour chercher quelqu’un d’autre. Lorsque nous avons fait des recherches en Floride et que nous sortions au fameux Thunderbird Café à Miami, la tension sexuelle était à son comble.»
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