Synopsis En 1975, les premières images documentaires tournées par Serge Giguère se firent au sein d’une réunion familiale. Le cinéaste ne pouvait imaginer alors qu’il s’agirait de la première et dernière apparition de sa mère devant la caméra. Décédée peu de temps après, cette petite femme charismatique à l’énergie communicative, mère de seize enfants dans le Québec des années 1950, s’affirme comme la source d’inspiration invisible de la démarche singulière et profondément humaniste du documentariste. (Auto)biographie lucide et émouvante, Les lettres de ma mère rend hommage à la « petite histoire dans l’ombre » d’une femme aussi aimée qu’insuffisamment connue, mère ordinaire à la vitalité hors du commun, symbole de tout un pan de l’histoire rurale et ouvrière du Québec.