Synopsis Plus de chevreuils que d’habitants. C’est l’amusante formule qu’utilise l’animatrice du bus touristique pour définir l’île d’Anticosti à ses passagers. Alors que la controverse sur les projets d’exploration pétrolière a fait récemment parler de l’île, Francis Riendeau a décidé d’éviter le film à sujet pour nous faire découvrir la réalité humaine du territoire. Explorant un petit village, Port-Meunier, il nous offre un portrait humble de la vie insulaire et de ses préoccupations et défis, au gré de ses rencontres avec des habitants vifs et attachants. Porté par la beauté des paysages, Le cri silencieux du chevreuil se regarde comme on fait une promenade, mais n’en soulève pas moins des questions profondes sur la ruralité aujourd’hui et les conséquences de l’exploitation des ressources.