Synopsis Une soirée consacrée à la danse avec deux films primés de la dernière édition du Festival international du film sur l’art (FIFA).
Précédé d’une performance dansée de la chorégraphe Soraïda Caron.
BLACK AND TAN FANTASY / RÉPÉTITION
Prix Tremplin pour le monde ICI ARTV
Canada / Mario Côté / 2015 / Couleur, n. et b. / 23 min / Français
Le travail de Mario Coté est présenté au Musée Régional de Rimouski de septembre à janvier 2016
En 1947, Françoise Sullivan entre en contact pour la première fois avec la musique et la danse des quartiers noirs de Harlem à New York. Elle chorégraphie à l’époque Black and Tan, sur une musique de Duke Ellington, qu’elle interprétera l’année suivante à Montréal lors du fameux récital de danse à la Maison Ross. Le documentaire nous permet d’entrer dans les coulisses de la recréation de l’œuvre, interprétée aujourd’hui par la danseuse Ginette Boutin dans l’atelier de l’artiste et sur la scène d’un bar déserté. L’expression « Black and Tan » trouve son origine dans une expression du sud des États-Unis pour décrire les bars où Noirs et Blancs pouvaient se fréquenter.
UNE COURTE HISTOIRE DE LA FOLIE
Prix ICI ARTV pour la meilleure réalisation canadienne francophone
Canada / Isabelle Hayeur / 2014 / Couleur / 27 min / Sans dialogue
En une série de six tableaux, ce film de danse chorégraphié par Virginie Brunelle propose une incursion dans l’évolution des traitements de la maladie mentale au Québec, de la fin du XIXe siècle à nos jours. Dans des lieux évocateurs, la solitude prend plusieurs visages, que ce soit dans la blancheur des institutions en santé mentale, dans les yeux d’une femme fascinée par un feu de circulation ou dans une chambre d’adolescente. Le langage des corps offre autant de regards et de perspectives sur une réalité qui transcende les époques.
GLACE, CREVASSE ET DÉRIVE
Canada / Chantal Caron / 2014 / Couleur / 10 min / Sans dialogue
Film de danse à la rencontre de la nature profonde, Glace, crevasse et dérive symbolise la vie, la mort et le temps qui nous emporte.
Précédé d’une performance dansée de la chorégraphe Soraïda Caron.