Synopsis Claude Péloquin est un poète comme il n’en existe probablement plus beaucoup. Sûrement un peu fou. Forcément rêveur. Nécessairement jouisseur. Un de ces poètes terrifiés par la beauté des femmes mais capables de dire merde à la mort et d’y croire. Un de ces inventeurs qui carburent à la passion pure, pas coupée. Un de ces créateurs éperdus de liberté, animés par le même enthousiasme lorsqu’il s’agit d’imaginer un nouveau sex-toy ou un poème géant pour un bar de la rue Duluth. Claude Péloquin est aussi un homme complexe qui porte des chemises ouvertes et des chaînes en or qui brillent, mais dont la sensibilité, à fleur de peau, est presque palpable. Le Chômeur de la mort rend hommage à ce merveilleux fou qui, dès les années 60, a décloisonné le monde de l’écrit au Québec en l’affranchissant de toute contrainte. Depuis, ses oeuvres mémorables, qu’elles aient été chantées par Robert Charlebois ou gravées dans le béton de la murale du Grand Théâtre de Québec par Jordi Bonet, ont chacune à leur façon contribué à façonner l’identité d’un peuple. Débordant de documents d’archives rares, ce portrait émouvant et inspirant nous fait rencontrer cet homme qui a fait des Bahamas son nouveau paradis. | Helen Faradji